Co-auteurs : Matthieu Thomas et Mathieu Cabrol
Pour une présentation détaillée de cet article, contactez-nous : m.cabrol@stanwell.fr et m.thomas@stanwell.fr
Le paysage de l’épargne, sous toutes ses formes, est en transformation profonde. Nous avons ressenti la nécessité de revenir aux besoins fondamentaux des épargnants français, pour comprendre leur rapport personnel à l’épargne.
L’étude a été réalisée au 1er trimestre 2021 auprès d’un échantillon de 1000 sondés, résidants en France, âgés de plus de 18 ans et disposant d’une épargne financière au niveau du foyer d’au moins 5 000 euros. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas, selon les critères d’âge, de sexe et de lieu de résidence.
Un effort qui rassure
58% des épargnants considèrent l’acte d’épargner comme un effort exigeant une discipline constante et dans la durée.
49% des épargnants se rassurent par l’acte de gestion de leur épargne, 19% s’amusent.
Des projets précis ? Pas vraiment
81% des répondants épargnent pour « faire face aux aléas de la vie », et 59% pour « préparer les futurs projets ».
42% seulement citent la préparation de la retraite parmi leurs motivations à épargner, loin devant tout autre projet défini.
La sécurité financière, une notion subjective dont l’atteinte peut faire (un peu) bouger les lignes
60% des sondés estiment ne pas avoir atteint leur seuil de sécurité financière.
4 épargnants sur 5 estiment qu’atteindre ce seuil ne changerait pas vraiment leur manière de gérer leur épargne.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même (vraiment ?)
72% les sondés comptent essentiellement sur eux-mêmes dans leurs décisions d’épargne et 67% veulent gérer leur épargne en autonomie.
Pourtant, 41% déclarent s’appuyer sur leur conseiller bancaire en la matière.
L’assurance-vie, entre amour et malentendus
61% des sondés détiennent au moins un contrat d’assurance-vie.
50% seulement savent que le capital investi n’est pas bloqué 8 ans et 58% seulement ont conscience que le capital n’est pas intégralement garanti.
Le bien commun, d’accord, mais…
76% des sondés estiment que la recherche de sens ne peut se faire au détriment du rendement.
90% des répondants n’envisageraient d’orienter qu’une part minoritaire de leur épargne vers des investissements porteurs de sens.
27% seulement des sondés voient dans un label le gage d’investissements porteurs de sens, mais 81% soulignent l’importance du fléchage pour garantir le sens de leur investissement.
Impacts et recommandations pour les acteurs de l’épargne